TuniFact: Un Nouveau Réflexe En Temps de Désinformation
Si Facebook continue à envahir notre quotidien, déchaînant une actualité tantôt inédite, tantôt sensationnelle jusqu'à frôler la rumeur et la désinformation, et pour cause!
La place disproportionné occupé par ce réseau fut une aubaine pour les lanceurs des fausses informations afin de semer la zizannie, voire même induire des médias réputés en erreur. Bonjour les dégâts!
Partant de ce constat, l'inlassable syndicat des journalistes tunisiens SNJT, vient apporter sa pierre à l'édifice du quatrième pouvoir, réinventé, résilient et toujours plus fort. Dans la foulée, nous découvrons un projet trans-média au nom évocateur TuniFact - تونس تتحرّى passant au peigne fin nos fils d'actualité pour en déceler les informations erronnées, déformées ou inappropriées.
Mieux encore, cette initiative soutenue par le collectif Hivos, s'invite dans bien des coins de la toile tunisienne, jusqu'à oser Instagram même, alertant et illuminant nos internautes citoyens là où ils sont. Twitter n'est pas du reste, ce que nous apprécions fort, quand on sait que cette plateforme pionnière de micro-blogging s'érige en premier réflexe de nos journalistes d'ici et ailleurs.
L'admirable dévouement des protagonistes de TuniFact a valu à ce dernier la confiance de près de deux mille abonnés jusqu'à l'heure d'écriture de ces lignes. A notre sens, cette communauté avide de savoir et de vérité, continuera à s'élargir et à relayer les efforts louables de cette page, laquelle sera idéalement épaulée par un groupe participatif invitant chacun de nous à jouer pleinement son rôle de citoyen averti, et pourquoi pas!
Cela va sans dire qu'une plateforme indépendante sera la bienvenue, de quoi propulser les informations, vérifiées et corrigées, sur les devants des moteurs de recherche, activement sollicités par nos confrères Tunisiens et étrangers pour autant. En outre, le future portail TuniFact aura le mérite de pérenniser les trouvailles et ainsi constituer une "base de connaissances" sur les manigances politiques et autres, rythmant et secouant cette Tunisie renaissante et fragilisée.
De même, nous aimerions voir ce site à venir instaurer un baromètre des médias et des pages les plus impliquées dans la propagation des fake news, ainsi pour les responsabiliser davantage, et éradiquer cette pandémie nourrie et portée, bon gré mal gré, par nous, citoyens.
Au final, il nous semble opportun de revenir sur l'excellent Falso (dont voici notre revue), un projet similaire dont l'outil en ligne pourraît inspirer à bien des égards. Puisse cette nouvelle aventure fédérer et aller jusqu'au bout de sa noble mission. Persévérance et bon vent!
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